Monaco atteint la finale de l’EuroCup pour la première fois de son histoire

Après s’être défait difficilement de Gran Canarias au premier round des demi finales, la bande à Zvezdan Mitrovic s’est envolé pour la finale de la compétition en remportant le match retour (74-76). La première de son histoire européenne, symbolique et éprouvante.

Rob Gray lors de son shoot clutch stratosphérique

Et oui, la Roca Team a pris les devant face au volatile, presque prisonnier du Rocher monégasque. Affamée, voire revancharde, l’ASM avait les crocs tel la fantaisie du cartoon Titi et Grosminet. Mais ici, le rêve du matou s’est réalisé. Il ne restait que des plumes sur le parquet, et une envie plus grande en découlait : soulever le trophée de l’EuroCup.

Il y aura bien du rouge et blanc en finale de l’EuroCup. Après s’être livrée corps et âmes à la compétition, Monaco a su tirer son épingle du jeu. Aussi bien surprenante qu’enthousiaste, elle a été incroyablement réaliste en fin de match. À 74 partout à 3 secondes du gong final, Dee Bost trouve une faille dans la défense espagnole en adressant un délicieux ballon à Rob Gray (9 points). L’arrière américain, déjà héros au match dernier, a revêtu une nouvelle fois le costume en déboulant aussi vite que Bip Bip des Looney Tunes d’une sortie d’écran. L’ancien de Houston fait filoche à deux points. Un shoot, à 45 degrés, qui ne laisse aucune chance aux Canaries. Et c’est la folie monégasque qui s’empare du Palacio Multiusos de Gran Canaria. Des « Yeah » rageurs, des « Let’s go » et une accolade collective viennent achever le moral hispanique, et tisser un moment historique du club.

Un très bon Marcos Knight (17 points, 8 rebonds, 5 passes) un Dee Bost décisif (15 points et 5 passes), sans oublier l’expérimenté J.J O’Brien qui soufflait la vingt neuvième bougie la veille ont permis à l’outsider de rêver du terminus. Mais à quelle sauce Monaco sera servie ? Bolognaise ou Kazanaise ?

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