Arrivé à l’Elan Béarnais le 25/08 dernier, deux semaines après le début de la préparation estivale, Khalid Boukichou (Bel. 2,06m, 24 ans) est toujours là comme joker médical de Vitalis Chikoko. Après un transfert avorté en Espagne il y a 3 semaines, il a pris part aux premiers matchs de la saison. Il nous livre sans détours ses ambitions pour la suite, son contrat prenant fin normalement fin octobre.
Comment te sens-tu alors que l’échéance « administrative » de ton contrat approche ?
Entre nous, c’est triste ! Je commence à me sentir bien et je considère que je fais partie de l’équipe. Je me sens chez moi ici, mais je suis réaliste. Je sais que fin Octobre mon contrat se termine. C’est comme ça, le sport de haut niveau est un business. Mais j’espère toujours rester toute la saison. Cela dépend de la façon dont Vitalis va revenir, mais aussi du budget du club. Après 6 ans à Ostende, j’ai su partir. Ici, même si je suis attaché au groupe, au coach que je connais bien, s’il faut partir je partirai.
Ton objectif semble clairement de rester. Serais-tu prêt à un effort financier pour faciliter les choses ?
Le sujet a déjà été évoqué. Je suis prêt à discuter de tout. Comme je l’ai dit, c’est un business et je suis prêt à faire un effort, qui doit être partagé. J’espère que nous trouverons un compromis pour que je puisse rester. On va laisser les choses se faire simplement. On a un match très important samedi. On va d’abord le gagner et ensuite on verra.
Cette situation a-t-elle une influence sur ta façon de jouer ?
Comme je l’ai dit, je laisse les choses se faire naturellement. Je ne veux rien forcer. On l’a vu notamment sur les deux premiers matchs gagnés assez facilement. L’équipe tourne, personne ne joue pour lui. Sur le dernier match (ndlr : défaite au Mans 58-73) c’était plus dur. Je ne suis pas habitué à de si longs trajets en bus. Chris Dowe qui jouait aussi en Belgique semble en avoir souffert également. La saison dernière, les plus longs déplacements duraient 2h30 ! Et puis de toute façon Le Mans est une bonne équipe. On a payé cher notre mauvaise première mi-temps.
Tu ne ressens pas une sorte de pression supplémentaire de devoir « te montrer » pour augmenter tes chances de rester ?
Le club, et surtout le coach savent ce que je peux apporter. Serge Crèvecoeur me connait depuis que j’ai 18 ans. Ce n’est pas sur un match que j’ai des choses à lui prouver. J’ai fait une très bonne dernière saison en Belgique où je l’ai éliminé en playoffs. J’ai déjà eu la chance de me montrer à l’entraînement et en match. Je crois que j’ai fait mes preuves.
Avec Alain, on est très complémentaires. Il est beaucoup moins lourd que moi, il est plus rapide que moi. En revanche j’ai d’autres atouts qu’il n’a pas. C’est grâce à cela que nous pouvons bien fermer notre raquette.
Pour le match de samedi, après avoir affronté 3 équipes plutôt du haut de tableau, comment vois-tu ce match face à un petit budget de la Pro A ?
Je vais répondre par un exemple. L’équipe que dirigeait le coach l’année dernière (Basic-Fit Brussels) était loin d’avoir l’un de plus gros budgets. Pour autant ils sont allé en finale de playoffs.
On a déjà battu le HTV 2 fois en pré-saison, par des écarts faibles (+ 7 et +8) alors qu’ils avaient des absents. Il faudra vraiment être prêt pour un match dur. Après 3 succès, ils n’ont rien à perdre en venant ici. Toute la pression sera sur nous.
@LudwigB64 pour @DynamicSlashers
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